Interview : Vétérinaire NAC - Albert PHOURATSAMAY

🎤 Interview d’Albert Phourastamay, vétérinaire NAC : “Dans ce métier, on apprend tous les jours”

Aujourd’hui, on vous présente Albert Phouratsamay, vétérinaire en cours de spécialisation en NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), passionné par les espèces atypiques et les défis que pose cette spécialité. 
Il nous parle de son parcours, de sa vision du métier et de ce qu’il attend d’une tenue de travail au quotidien.


Peux-tu te présenter et nous parler un peu de ton parcours ?

Je suis vétérinaire depuis 2018, diplômé de l’école vétérinaire de Toulouse. Assez vite, j’ai su que je voulais me spécialiser dans les NAC. C’est un domaine qui m’a toujours fasciné par sa diversité. J’ai donc poursuivi une spécialisation de 4 ans pour obtenir le titre de spécialiste, avec un focus sur les petits mammifères.

Aujourd’hui, je travaille dans deux centres hospitaliers en région parisienne, à Gentilly (94) et à Vélizy (78). Cela me permet de croiser une grande variété de cas et de travailler avec des équipes pluridisciplinaires, ce qui est très enrichissant.


Qu’est-ce qui t’a attiré vers les NAC plutôt que les chiens et chats ?

Ce qui m’a séduit dans les NAC, c’est la diversité des espèces et des cas rencontrés. C’est un domaine beaucoup moins “standardisé” que celui des chiens et chats. On voit énormément de lapins, bien sûr, mais aussi des furets, des cochons d’Inde, des reptiles, des oiseaux… Chaque jour est différent.

Il y a aussi un vrai aspect de recherche et de découverte. On a moins de données disponibles sur certaines espèces, donc on doit parfois creuser, faire preuve de créativité, et s’adapter. C’est ce côté challenge permanent qui m’a donné envie de me spécialiser.


Y a-t-il une espèce qui te surprend encore aujourd’hui ?

Oui, plusieurs ! Mais les amphibiens et les reptiles restent parmi les plus étonnants. Les axolotls, par exemple, sont fascinants : ils gardent leur état larvaire toute leur vie. On rencontre aussi pas mal de poules et de pigeons, qui sont de plus en plus soignés comme de vrais animaux de compagnie.

Chaque espèce a ses particularités et ses complexités, que ce soit sur le plan du comportement ou de la physiologie. Même après plusieurs années, certaines situations continuent de me surprendre, et c’est ce qui rend ce métier si stimulant.


Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui a ou veut adopter un NAC ?

Le premier conseil, c’est de bien se renseigner avant l’adoption. Chaque NAC a des besoins spécifiques : environnement, alimentation, soins… Ce ne sont pas des “petits animaux faciles”, comme on le croit souvent.

Ensuite, il est important de prévoir des visites régulières chez le vétérinaire, au moins une à deux fois par an pour les lapins ou les furets, par exemple. Ça permet de faire un point sur la santé générale, de détecter des soucis précocement, et de poser toutes les questions utiles. Il ne faut jamais hésiter à demander conseil, même sur des choses qui semblent simples.

 

Si vous souhaitez plus de renseignements sur les vétérinaires en général, veuillez consulter cette page du site de l'Ordre National des Vétérinaires


En tant que vétérinaire, quel rôle joue la tenue de travail pour toi ?

Une bonne tenue, c’est indispensable. On bouge beaucoup, on manipule des animaux, on passe de la consultation aux soins techniques, parfois même aux chirurgies. Donc il faut que ce soit confortable, souple, et pratique.

J’ai besoin de nombreuses poches pour garder mes petits outils ou documents à portée de main. Il faut aussi que la matière soit facile à laver, et qu’elle n’accroche pas les poils, surtout quand on voit autant de lapins !

Et même si ce n’est pas l’essentiel, l’aspect esthétique compte aussi. On est en contact permanent avec les propriétaires, donc c’est bien d’avoir une tenue soignée, avec des coupes modernes et des couleurs qui changent un peu.

Vétérinaire qui porte une tenue médicale de vétérinaire de couleur verte

Quels problèmes rencontres-tu avec les blouses classiques ?

Souvent, elles sont mal coupées, surtout les modèles américains : trop larges, pas assez ajustés, ou alors peu pratiques. Il y a aussi un manque de choix dans les coloris. Côté poches, certaines blouses n’en ont pas assez ou mal placées.

Pour les pantalons, je préfère nettement les modèles avec élastique plutôt qu’un simple cordon, c’est plus rapide à enfiler et plus confortable tout au long de la journée.


Tu portes actuellement l’une de nos blouses – tu en penses quoi ?

Franchement, j’ai été agréablement surpris. Déjà, la matière est agréable, le polyester accroche moins les poils, ce qui est vraiment utile. La broderie est super, et la couleur originale change un peu de ce qu’on voit d’habitude.

Je n’avais jamais trop réfléchi aux détails de mes tenues avant, mais maintenant que je découvre des vêtements pensés pour les pros de santé, je réalise à quel point ça peut faire une vraie différence au quotidien.

>> Collection <<

Un dernier conseil pour les futurs vétos NAC ou pros de la santé animale ?

Je dirais : n’ayez pas peur de vous lancer. Le réseau est important, donc il faut contacter les vétérinaires, faire des stages, se faire connaître. Et même si on veut faire du NAC, ne négligez pas les bases apprises sur les chiens et chats, elles servent tous les jours.

C’est un métier exigeant, mais passionnant, avec beaucoup de possibilités. Et il y a de la place pour tout le monde !


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